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J.S BACH – Sonata n°1 & Partita n°1 for solo violin

Marie Cantagrill poursuit ses enregistrements des Partitas et Sonates de Bach pour violon solo, avec les “Sonate et Partita n°1”. Les notes s'orchestrent comme d'elles-mêmes dans une pureté de son qui met en valeur chaque élément de ces constructions à la fois évidentes et complexes qui caractérisent l'architecture musicale de Bach. Chutes et envolées d'une Siciliana, Ampleur sereine d'une Allemanda, ou Presto virtuose, Marie Cantagrill ne se répand pas dans une course effrénée de notes, prétexte au faire-valoir de la dextérité. L'élan de son jeu sait vers qui, vers quoi, il se développe. L'épure de l'interprétation s'incarne dans une sensualité prenante. Il faut le dire, Jean-Sébastien Bach et Marie Cantagrill méritent bien l'un de l'autre, tant le compositeur et l'interprète s'unissent dans leur art en une sérénité heureuse et lumineuse.
Armor Magazine - Y.Pelletier
Les Pièces de Bach pour instrument à cordes sans accompagnement représentent l'ultime test prouvant la maîtrise technique et la perception musicale d'un interprète.[...] Julian Haylock, avait exprimé son grand enthousiasme au sujet de "la fraîcheur, de l'aisance et de la spontanéité" ainsi que "des sonorités rappelant l'orgue, et des "tempi détendus" que l'on trouvait dans le jeu de Marie Cantagrill dans son premier disque solo Bach....La version offerte par Cantagrill de l'Allemande de la Partita n°1 est profondément émouvante. Son double est mis en valeur par un subtile Rubato. Elle capture l'esprit dansant de la Sarabande et de la Sicilienne et attaque avec vigueur et grande intensité les accords à plusieurs cordes dans la "Bourrée" ainsi que dans la "Fugue" de la 1ère Sonate [...]
The Strad Magazine - Royaume-Uni - R.Stowell
Après son CD Partitas 2 et 3, unanimement salué, et sur la lancée d'une tournée à succès en France et en Angleterre, la virtuose a gravé ce deuxième volet enregistré à l'Abbaye de Combelongue en Ariège dans une ambiance acoustique mettant en valeur son violon de Bernardus Calcanius de 1748, un superbe instrument qui ne peut que lui permettre d'exprimer l'ensemble de qualités que nous avons soulignées à plusieurs reprises : son rond, chaleureux, toujours limpide, jamais contraint, homogène sur toute son étendue, souplesse d'archet, justesse absolue, phrasé et rythmique impeccables, et surtout une formidable musicalité mettant à profit un nuancier complet, des rubatos toujours justes, de subtiles respirations. Le tout combinant de surcroît charme, féminité, sensualité, solidité maîtrisée. Ceci est valable pour l'ensemble des pièces « chantantes », les « presto » (n°4 de la Sonate, n°4 de la Partita), menés à un tempo « infernal », montrant, eux, l'éblouissante virtuosité de Marie. De même le « Tempo di Borea » au staccato nerveux. Rendons-lui grâce de hisser ainsi Bach à son vrai niveau de musicien poète et avec lui, de faire passer le souffle de la plus rare des émotions artistiques. Surtout, croyez-moi, ne ratez sous aucun prétexte ce CD incomparable.
Journal de la Confédération Musicale de France - J.Malraye